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Laetitia Licari
2020
Devenir des dépôts hIstoriques de boues rouges dans le canyon de CAssidaigne : contaminants métalliques et REmobilisation (ICARE)
boues rouges
canyon de cassidaigne
remobilisation
métaux
Suite à l’arrêt des rejets solides de boues rouges dans le canyon de Cassidaigne, remplacés par un effluent liquide depuis fin 2015, de nombreuses questions restent ouvertes autour de la dynamique de résilience de l’écosystème benthique dans l’axe du canyon, particulièrement impacté par le phénomène d’envasement des milieux généré par les rejets. Au-delà de la nécessité de documenter la récupération de l'écosystème benthiques dans les sédiments fortement impactés de l'axe du canyon, un second aspect à considérer concerne l’inertie chimique théorique des dépôts dans le temps et le possible transfert des métaux contenus dans les dépôts « historiques » dans l’eau interstitielle et le milieu. C’est dans cette problématique d’évaluation de la remobilisation de contaminants potentiels dans les dépôts historiques de boues rouges que s’inscrit le présent projet ICARE, conçu comme un volet "contamination" complémentaire à un projet actuellement en cours de suivi de l'évolution du métabolisme benthique et de la recolonisation des sédiments impactés par les foraminifères benthiques.
Thierry Renaux
2019
La question du stockage terrestre des résidus de la production d’alumine dans le sud de la France (XIXe- XXIe siècles)
Histoire
Histoire industrielle
Alumine
Bauxite
Boues rouges
Résidus
Industrie chimique
Environnement
Désindustrialisation
Patrimoine industriel
Procédé K.J. Bayer
Procédé H. Sainte-Claire Deville et L. Le Chatelier.
L’objectif général de ce projet est d’analyser, sur le temps long (XIXe- XXIe siècle), les modes de stockages terrestres des résidus de la production d’alumine dans le sud de la France, un des hauts lieux historiques de la fabrication de cet oxyde.
Depuis 1860, l’alumine est produite à partir de bauxite - d’abord par le procédé Deville-Le Chatelier puis par le procédé Bayer. À partir de 1923, ce dernier procédé est employé de façon quasi exclusive. Quel que soit le mode préparatoire mis en œuvre, la production d’alumine à partir de bauxite génère une grande quantité de déchets (environ 50 % du minerai traité).
Cinq usines ont produit de l’alumine en France par les procédés Deville-Le Chatelier et/ou Bayer (Salindres, Gardanne, Saint-Louis-les-Aygalades, La Barasse et Château-Arnoux-Saint-Auban). Ce projet vise à retracer l’histoire des différents sites de stockage terrestre (la plupart n’étant plus exploités industriellement) de ces usines et de leur gestion (en leur temps), afin de les mettre en perspective avec celui de Mangegarri qui est le seul encore « en activité ».
Une place essentielle de ce travail sera consacrée à la valorisation et à la réhabilitation de ces lieux de stockage, ainsi qu’à leur inscription dans le paysage actuel. De ces exemples, la question sera posée de savoir s’il est possible de tirer des conséquences et/ou de déterminer des pistes de réflexion quant au devenir du site de Mangegarri. En résumé, serait-il possible de faire une (ou des) transposition(s) pour l’avenir de ce site ?
Stéven Criquet
2018
Caractérisation par métabarcoding de la diversité microbienne des sols enrichis en boues rouges du bassin minier de Provence et de l’agglomération marseillaise (MARS, Microbial diversity Assessment in Redmud Soils)
Biodiversité microbienne
boues rouges
écotoxicologie
métabarcoding
processus pédogénétiques
L’agglomération marseillaise, est un territoire marqué par ses activités industrielles, notamment minières et sidérurgiques, qu’elles soient passées et actuelles. Parmi les activités sidérurgiques, celles d’extraction d’alumine de la bauxite est toujours présente sur le territoire et est à l’origine de nombreux dépôts de résidus d’extraction appelés communément « Boues Rouges ». Cette activité est de nos jours regroupée à Gardanne (13) et dans sa périphérie (Bouc-Bel-Air, 13). La technique d’extraction de l’alumine repose sur le procédé Bayer qui, après traitement à chaud avec de la soude, génère des résidus alcalins à forte salinité. Conséquence directe de ces activités, un certain nombre de crassiers et de bassins de stockage de boues rouges ont été édifiés à proximité des sites d’extraction (La Delorme, Mange-Garri) ou dans des lieux plus isolés (Vitrolles-Griffon (13), La Barasse). Certains de ces dépôts ont été laissés en l’état, c'est-à-dire sans couche de fermeture (Griffon, Mange-Garri), tandis que d’autres ont été recouverts de terre végétale (La Delorme, La Barasse, Mange-garri). Si les boues rouges ont fait l’objet d’études scientifiques extensives quant à leurs possibilités de recyclage industriel, les études sur leurs effets environnementaux, en particulier sur la composante biologique des sols, sont beaucoup moins nombreuses et, de surcroît, inexistantes au niveau de l’agglomération marseillaise. Ce projet vise à étudier comment les communautés microbiennes des sols s’adaptent à une contamination par des boues rouges, d’un point de vue fonctionnel et de structuration génétique analysée par métabarcoding (séquençage à haut débit).
Clement Levard
2018
Extraction douce de métaux critiques des boues rouges de Gardanne
Métaux critique
Economie circulaire
Boues rouges
Gardanne
Extraction douce
Recyclage
Valorisation
Dans un contexte d’économie circulaire, ce projet propose de recycler les métaux critiques à partir de résidus solides d’extraction d’alumine produits à Gardanne : les boues rouges. Du fait de l’importance économique de ces métaux (ils sont présents dans de nombreuses applications émergentes) et leur fort risque d’approvisionnement, le recyclage apparaît comme une voie inévitable afin de pérenniser ces nouvelles filières économiques. Ainsi, ce projet propose de développer des procédés "doux" d’extraction (procédés physico-chimiques et bio-inspirés) et de récupération de métaux critiques en se basant sur une caractérisation fine des déchets et de la spéciation de ces métaux critiques. Ce projet, en collaboration avec le LEMIRE sera un tremplin pour cette thématique identifiée comme stratégique par l’OHM bassin minier de Provence mais aussi par l’équipe environnent durable du CEREGE et permettra d’initier des collaborations nationales et internationales (ANR, Horizon H2020). Ce projet d’intérêt scientifique mais aussi économique et sociétal est soutenu par l’institut de l’économie circulaire.
Yves Noack
2017
GARDAL - Impact sanitaire et environnemental des émissions de particules atmosphériques liées au complexe usine d'alumine - site de stockage des résidus de traitement de bauxite.
Pollution atmosphérique
Contaminations
Particules
Boues rouges
Santé
Le projet concerne une étude interdisciplinaire des contaminations atmosphériques particulaires autour de l'usine de Gardanne et du site de stockage des résidus de traitement de bauxite de Mangegarri. Il a pour objet une meilleure caractérisation physico-chimique des ces contaminations et une première évaluation de leurs impacts sanitaires tant sur la santé humaine que sur les écosystèmes.
Il s'inscrit dans la démarche générale de l'OHM BMP sur ce territoire, allant de la physico-chimie à l'acceptation sociale, en passant par l'impact sanitaire et la remédiation.
Stéven Criquet
2017
REDMUD – Apports de boues rouges dans les sols : réponses et structuration des communautés microbiennes et végétales
Biodiversité fonctionnelle microbienne et végétale
Boues rouges
Ecotoxicologie
ETMM
Interactions Homme/milieux
Interactions boues rouges/sol/plante
Mésocosme
Observatoire des Boues Rouges
OHM-BMP
Processus pédogénétiques
Rhizotron
Sols méditerranéens.
Le bassin minier de Provence, et plus globalement la métropole d’Aix-Marseille, est un territoire localement impacté par des dépôts terrestres de résidus d’extraction de la bauxite, plus communément appelés « Boues Rouges ». De fait du procédé industriel mis en œuvre pour extraire l’alumine de la bauxite, les résidus générés sont caractérisés par un pH, une salinité et des teneurs en certains métaux élevés. Ainsi, ces dépôts font actuellement l’objet de nombreux questionnements de la part de la société civile et de la communauté scientifique concernant leurs impacts sur la santé humaine et environnementale. Concernant cette dernière, les études sur les effets environnementaux des boues rouges sur les pédosystèmes et leurs composantes biologiques (végétales, microbiennes et animales) sont encore peu nombreuses dans la littérature. C’est pourquoi, ce projet vise à étudier les dépôts terrestres de boues rouges en termes d’impacts sur la qualité physico-chimique et biologique des sols. L’objectif général de ce projet visera à tester l’inocuité, ou pas, de l’apport de différents types de résidus (boues brutes ou modifiées) aux sols sur les fonctions qui s’y expriment et de préconiser des mesures de gestion adaptées aux caractéristiques de ces dépôts.
Julie Olivero
2016
Altéo et les boues rouges : quelles pratiques de diffusion des informations environnementales ?
industriel
communication
boues rouges
Altéo
Cette recherche vise à apporter des éléments de réponse sur les pratiques de diffusion des informations environnementales mises en œuvre par Altéo, usine d’alumine située à Gardanne (13 – France) confrontée à la problématique de gestion de ses déchets appelés « boues rouges ». En effet, malgré un programme ambitieux d’investissements environnementaux et une large communication opérée par l’industriel, le stockage terrestre de ces déchets génère de nombreuses craintes, des craintes d’autant plus fortes qu’une polémique est apparue en décembre 2014 autour de la présence d’éléments toxiques et radioactifs dans ces boues. La question est de savoir quelle est la réponse apportée par l’industriel en termes de diffusion d’informations, et plus généralement, s’il existe un écart entre l’information environnementale diffusée par l’industriel et les attentes sociétales. Pour y répondre, nous mobiliserons les théories de la légitimité et des parties prenantes. D’un point de vue méthodologique, il s’agira d’abord de rendre compte de la diversité des pratiques de diffusion et de mesurer la qualité de l’information diffusée. Un travail d’analyse et de traitement de données secondaires (site internet, rapports internes, études d’impacts, articles de presse, etc.) sera donc nécessaire pour identifier les informations environnementales diffusées par l’industriel. Des entretiens auprès d’Altéo Gardanne (responsable de la communication, responsable HSE et dirigeants) ainsi qu’auprès de personnes ressources (employés de l’usine, scientifiques, élus, riverains) serviront à identifier les parties prenantes de l’entreprise, les motivations de l’industriel à communiquer et les écarts entre risques perçus et risques réels.
Stéven Criquet
2016
Les Dépôts de Boues Rouges du Bassin Minier de Provence : Caractérisation et Impacts sur la Qualité Physico-Chimique et Biologique des Sols. Acronyme : Projet DORIS – Dépôts bOues Rouges Impacts Sols
Amendement
Anthroposol
Bauxaline®
Biodiversité fonctionnelle microbienne
Boues rouges
Ecotoxicologie
ETMM
Interactions Homme/milieux
Interactions boues rouges/sol/plante
Mésocosme
Observatoire des Boues Rouges
OHM-BMP
Processus pédogénétiques
Rhizotron
Sols méditerranéens
Le Bassin Minier de Provence (BMP), et par extension une partie de l’agglomération marseillaise, est un territoire marqué par les dépôts terrestres de boues rouges issus des activités sidérurgiques passées et actuelles d’extraction de l’alumine. Ces boues rouges sont de fait à l’origine de nombreux questionnements de la part des industriels pour de possibles valorisations, mais aussi de la société civile et de la communauté scientifique concernant ses impacts environnementaux et humains.
Ce projet vise à étudier les dépôts terrestres de boues rouges en termes d’impacts sur la qualité physico-chimique et biologique des sols. En effet, si les boues rouges ont fait l’objet d’études scientifiques quant à leurs possibilités de recyclage industriel, les études sur leurs effets environnementaux, en particulier sur la composante biologique des sols, sont beaucoup moins nombreuses et, de surcroît, inexistantes dans le contexte du BMP. Les différentes études disponibles dans la littérature soulignent l’importance de la matrice sol à laquelle sont mélangées les boues rouges dans la modulation des réponses biologiques. Cet aspect est donc important à investir à l’échelle locale dans la perspective d’une utilisation potentielle des boues rouges comme amendement aux sols, voire à l’élaboration de sols artificiels, en vue de valorisations (agronomique, dépolluante, restauration). L’objectif général de ce projet visera donc à tester l’innocuité, ou pas, d’apports de boues rouges aux sols sur les fonctions biologiques qui s’y expriment. Ce projet permettra aussi de fédérer un consortium scientifique dédié à la problématique des boues rouges.
Stéven Criquet
2016
Les Dépôts de Boues Rouges du Bassin Minier de Provence : Caractérisation et Impacts sur la Qualité Physico-Chimique et Biologique des Sols. Acronyme : Projet DORIS – Dépôts bOues Rouges Impacts Sols.
Amendement
Anthroposol
Bauxaline®
Biodiversité fonctionnelle microbienne
Boues rouges
Ecotoxicologie
ETMM
Interactions Homme/milieux
Interactions boues rouges/sol/plante
Mésocosme
Observatoire des Boues Rouges
OHM-BMP
Processus pédogénétiques
Rhizotron
Sols méditerranéens
Le Bassin Minier de Provence (BMP), et par extension une partie de l’agglomération marseillaise, est un territoire marqué par les dépôts terrestres de boues rouges issus des activités sidérurgiques passées et actuelles d’extraction de l’alumine. Ces boues rouges sont de fait à l’origine de nombreux questionnements de la part des industriels pour de possibles valorisations, mais aussi de la société civile et de la communauté scientifique concernant ses impacts environnementaux et humains.
Ce projet vise à étudier les dépôts terrestres de boues rouges en termes d’impacts sur la qualité physico-chimique et biologique des sols. En effet, si les boues rouges ont fait l’objet d’études scientifiques quant à leurs possibilités de recyclage industriel, les études sur leurs effets environnementaux, en particulier sur la composante biologique des sols, sont beaucoup moins nombreuses et, de surcroît, inexistantes dans le contexte du BMP. Les différentes études disponibles dans la littérature soulignent l’importance de la matrice sol à laquelle sont mélangées les boues rouges dans la modulation des réponses biologiques. Cet aspect est donc important à investir à l’échelle locale dans la perspective d’une utilisation potentielle des boues rouges comme amendement aux sols, voire à l’élaboration de sols artificiels, en vue de valorisations (agronomique, dépolluante, restauration). L’objectif général de ce projet visera donc à tester l’innocuité, ou pas, d’apports de boues rouges aux sols sur les fonctions biologiques qui s’y expriment. Ce projet permettra aussi de fédérer un consortium scientifique dédié à la problématique des boues rouges.
Patricia Merdy
2016
Mécanismes et solutions réalistes de stabilisation de déchets industriels et de sols contaminés en milieu méditerranéen par l’utilisation de résidus de bauxite (boues rouges).
Boues rouges
valorisation
réhabilitation
sites industriels
économie circulaire
contaminations métalliques
L’objectif du projet est d'évaluer la réduction des transferts d'éléments métalliques et métalloïdes issus d'anciennes activités métallurgiques par l’application d’une formulation chimique à base de résidu de bauxite modifié (RBM). Le résidu de bauxite est un déchet issu du territoire du bassin minier de Provence (territoire de l'OHM BMP) produit par l'entreprise ALTEO (Gardanne, Bouches-du-Rhône). Sa gestion actuelle est problématique et les boues produites ne pourront bientôt plus être rejetées en mer, d’où l'intérêt d'une perspective de valorisation du résidu. Des premiers essais d'application d'une formulation de RBM sur des échantillons de sol à fortes teneurs métalliques sont encourageants puisqu’ils ont permis un abattement de la phytotoxicité, permettant la culture de plantes d'intérêt agronomique. Ces tests doivent à présent s’étendre aux plantes locales. Des essais à l'échelle pilote afin de tester la faisabilité à l'échelle industrielle d'un traitement in-situ de sites contaminés seront réalisés sur des sites d’intérêt tandis que sur celui de l'Escalette, situé au cœur du parc national des Calanques, espace protégé, un traitement in-situ ne peut être envisagé : il sera alors recherché une procédure de traitement ex-situ à partir de scories et de matériaux de sol contaminé provenant de l'Escalette.
Au cours des opérations scientifiques on cherchera à identifier les mécanismes d’immobilisation des éléments par le RBM, à améliorer la structure du sol traité par le RBM, à favoriser les conditions propices à la vie microbienne.
Il s’agit in fine de valoriser des déchets ultimes, d’une part le résidu de bauxite, d’autre part des matériaux contaminés de sites industriels, par leur neutralisation mutuelle