Le sol peut être défini par ses fonctions naturelles au sein de l’écosystème ou par ses usages qu’en font les sociétés humaines. A ce titre, il fait l’objet de mesures et de représentations divergentes. Les impacts des actions humaines sur les milieux posent le problème du suivi des dynamiques et des trajectoires des écosystèmes, par le biais d’observations, de modélisations et d’expérimentations. Les empreintes anthropiques sur les sols évoluent différemment selon les contextes, les échelles et les choix de développement. Ces choix, se référant à des systèmes de valeurs, peuvent engendrer des conflits d’usages qui questionnent les articulations entre intérêt particulier et intérêt général. Ils sont débattus au sein de processus de concertation et de dispositifs d’expertise scientifique, à l’occasion desquels sont mobilisées des classifications et des reconnaissances d’espèces qui peuvent requalifier pratiques et entités naturelles. Ces redéfinitions motivent et légitiment les politiques de conservation notamment. Les dynamiques entre espèces, milieux naturels et activités sociales élargissent le débat des usages du sol, en ne considérant plus les collectifs du point de vue strictement humain, mais en y intégrant les êtres non-humains et leurs interactions.
Contacts :
Amélie SALMON
Chargée de communication et de culture scientifique
Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED)
Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Et le comité d’organisation des Journées Des Doctorants 7ème édition
Mélanie FAVROT, Nelly PARES, Anna ROUADJIA
Laboratoire Population-Environnement-Développement (LPED)
Aix-Marseille Université (AMU)
Université d’Aix-Marseille
Centre Saint Charles, Case 10
13331 Marseille cedex 3
Tél. : +33 (0)4 13 55 07 60