Le 19 Janvier 2016 à 14h00, à la Faculté de Médecine (Salle de thèse 1), Aix-Marseille Université, 27 Bd Jean Moulin, Marseille, Sophie Plumejeaud, doctorante au sein de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE, UMR 7263 – CNRS/AMU /Avignon/IRD) présentera la thèse intitulée : Evaluation des potentiels génotoxiques de particules atmosphériques et de poussières de sols dans les Observatoires Hommes-Milieux du Bassin Minier de Provence et d’Estarreja.
Ce travail est la première thèse du Labex DRIIHM et a été réalisé dans le cadre des OHM Estarreja (Portugal) et Bassin Minier de Provence
Le jury sera composé de :
Anne-Marie GUIHARD-COSTA, Directrice de Recherche CNRS (EVOLHUM), Rapporteure
Ludovic Le Hegarat, Chargé de Recherche ANSES (Lab. Fougères), Rapporteur
Paula MARINHO, Professeur Univ. Aveiro (GEOBIOTEC) Examinatrice
Thierry TATONI, Professeur AMU (IMBE), Examinateur
Thierry ORSIERE, Ingénieur de Recherche AMU (IMBE), Directeur de thèse
Yves NOACK, Directeur de Recherche CNRS (CEREGE), Co-directeur de thèse
Résumé :
Les particules sont devenues une source d’exposition humaine préoccupante. Cela concerne les particules atmosphériques, mais aussi les particules de sol, que les jeunes enfants peuvent inhaler et ingérer. Nous avons étudié, au moyen des tests du micronoyau et des comètes in vitro, le potentiel génotoxique de particules atmosphériques et de sols prélevées au sein de deux Observatoires Hommes-Milieux : Bassin Minier de Provence (France) et Estarreja (Portugal). Nous avons démontré que les particules atmosphériques fines (PM2.5) anthropiques issues des phénomènes de combustion étaient plus génotoxiques que celles produites par les industries minérales. Nous avons ensuite développé une nouvelle méthodologie associant la caractérisation chimique d’éléments potentiellement toxiques constitutifs de poussières de sols, leur bioaccessibilité et l’évaluation de leur génotoxicité. Nous avons enfin étudié l’impact génotoxique des fractions bioaccessibles de poussières de sol dans un lieu où nous avons documenté les caractéristiques des particules atmosphériques. Notre travail a permis d’identifier les relations entre le potentiel génotoxique in vitro des particules testées avec les sites de prélèvement, les sources émettrices de particules et leur composition chimique.