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Le suivi de la végétation est essentiel non seulement pour l’analyse des changements environnementaux, mais également pour la surveillance de l’environnement dégradé par des activités anthropiques. Parmi les effets du stress environnemental sur la biodiversité et les répercussions des activités anthropiques sur la végétation, des changements souvent irréversibles de la composition des espèces (disparition ou apparition de nouvelles espèces), de leur assemblage et de leur distribution spatiale sont observés. L’identification des espèces, leur cartographie et leur suivi constituent donc une source d’information majeure pour la caractérisation et le suivi d’un habitat dégradé, pollué ou réhabilité. L’état de santé de la végétation, relié aux attributs du sol (par exemples : type, humidité, matière organique...) et à la présence potentielle de dépôts minéraux ou de contaminants sous-jacents, reflète la qualité de son environnement de développement. La caractérisation des traits des plantes (biochimiques, morphologiques, phénotypiques ou phénologiques...) altérés est donc essentielle pour analyser de manièreindirecte la dégradation ou la pollution du sol par télédétection. L’objectif des travaux de recherche présenté est la caractérisation de la végétation et son suivi par l’exploitation de l’imagerie optique multimodale. L’identification de l’espèce et son état de santé sont alors considérés comme des indicateurs d’une activité anthropique. Un habitat dégradé, pollué ou réhabilité végétalisé est alors étudié d’une part par l’exploitation de la cartographie des espèces et d’autre part, par l’estimation des traits des espèces impactés pour les relier au niveau de contamination du sol. Le suivi global de la réponse de la végétation au sol est ensuite assuré par l’analyse de la variation de ces indicateurs. Un autre paramètre d’intérêt étudié est l’humidité de surface, paramètre important pour de nombreuses applications (hydrologie, remédiation...) et influant sur la répartition des espèces et la caractérisation de la contamination du sol par télédétection, qui sera intégré dans les perspectives de recherche. Les milieux dégradés, pollués ou réhabilités étant des paysages variés avec des types de végétation spécifiques à chaque milieu, divers habitats sont étudiés : forêts, milieux urbain et humide, friche industrielle et bourbiers tropicaux contaminés par des hydrocarbures pétroliers, ancien site de traitement de minerais... Cette diversité assure l’étude de milieux de complexités différentes, chacun avec des défis scientifiques nouveaux à relever. La démarche scientifique élaborée, l’intérêt des travaux réalisés, les avancées obtenues et un bilan incluant les collaborations avec les laboratoires externes et les thèses associées ainsi que les perspectives à court terme sont présentés pour chaque paramètre d’intérêt étudié : l’estimation de l’humidité de surface, la cartographie des espèces (avec délinéation des couronnes au préalable), la caractérisation de la contamination par les effets indirects sur la végétation. La dernière partie est consacrée aux perspectives de recherche pour les mois et les années à venir qui concernent la caractérisation des effets anthropiques sur un habitat dégradé, pollué ou réhabilité et son suivi au moyen de la télédétection.
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Camille FOURRIER, doctorante à l’IMBE, soutiendra le 21 Octobre 2020, sa thèse intitulée :
Les résidus de bauxite de Provence : propriétés physico-chimiques et influence sur la formation et le fonctionnement des sols.
Mercredi 21 Octobre 202à à 14 h
Salle des thèses
Faculté des Sciences de St Jérôme
Avenue Escadrille Normandie Niemen
13013 MARSEILLE
Ce travail de thèse a bénéficié de plusieurs financements de l’OHM BMP et du Labex DRIIHM.
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La pandémie due au COVID-19 a amené, en France, à un confinement quasi-total de la population à parti du 17 Mars 2020 à 12 h.
Ce confinement a entrainé une réduction très forte et quasi immédiate du trafic routier, puis des trafics aériens et ferroviaires. D’autre part, les activités industrielles, commerciales, … ont très fortement ralenties, voire se sont arrêtées. Cela s’est traduit par une augmentation du temps de présence de la population dans les logements et par une diminution importante des émissions polluantes liées au trafic routier et aux activités industrielles.
A partir du 11 Mai, le confinement a été levé avec une reprise progressive des activités économiques et un retour à une liberté de circulation pour la population.
Si l’impact de ce confinement, puis celui de la reprise d’activité sur la qualité de l’air a été bien documenté par les AASQA sur les grandes agglomérations, quelle est le bilan pour des petites villes comme Gardanne ?
Vous trouverez ci-dessous le bilan de ce confinement sur la période du 23 Janvier au 30 Juin 2020, avec un Avant, un Pendant et un Après Confinement :
Bilan Confinement et qualité de l’air à Gardanne
Les épisodes précédents :
Confinement et qualité de l’air à Gardanne n°1
Confinement et qualité de l’air à Gardanne n°2
Confinement et qualité de l’air à Gardanne n°3
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A partir de cette année, l’Appel à Projets de Recherche du Labex DRIIHM a lieu tous les 2 ans et les projets sélectionnés ont donc une durée de deux ans.
Les projets 2020-2021 : APR 2020
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Les présentations faites lors du séminaire annuel de l’OHM Bassin Minier de Provence le 25 Novembre dernier à Fuveau sont disponibles.
Elles sont téléchargeables dans la rubrique "La Recherche au sein de l’OHM" puis
"Restitution des études"
L’OHM BMP remercie la Ville de Fuveau pour son accueil
Bonne lecture.
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Le prochain séminaire annuel de l’Observatoire Hommes-Milieux du Bassin Minier de Provence aura lieu le vendredi 15 Novembre à la Maison pour Tous de Fuveau.
Le programme (susceptible de modifications).
Les inscriptions sont ouvertes (gratuites mais obligatoires) :
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Les appels à projets de recherche 2020 du Labex DRIIHM (OHM, interOHM et Post-doc) seront ouverts le 1er novembre 2019. La plateforme de soumission présente sur ce même site après connexion restera ouverte jusqu’au 15 décembre 2019 minuit (heure française).
La liste des lauréats des appels à projets OHM sera publiée courant janvier 2020.
Concernant les appels à projets Post-doctorants et DRIIHM (InterOHM), les lauréats seront connus à la mi-Février.
Particularité APR 2020 - En plus des axes de recherche propres à chaque OHM, tous les OHM consacreront cette année un axe de l’APR à la thématique "Contaminants, contaminations".
De plus, suite au renouvellement du Labex DRIIHM de 2020-2024, nous basculons cette année sur une nouvelle organisation à savoir :
- un APR OHM et interOHM tous les 2 ans, projets bisannuel donc !
- un APR postdoctoral annuel (2 lauréats par an - montant maximum du contrat : 50 000 €, si l’ancienneté du candidat retenu exige un salaire plus élevé, il sera nécessaire de prévoir un co-financement).